Saint-Gaudens, la Capitale du Comminges
Communiqué de presse du Maire de Saint-Gaudens
Le 16/01/2007
La Ville de Saint-Gaudens vue sous un autre angle |
Communiqué de presse paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 14 décembre 2006
Saint-Gaudens Communiqué de presse du Maire de Saint-Gaudens
POUR EN FINIR AVEC UNE POLEMIQUE
Suite à la publication et à la diffusion en Conseil Municipal des conclusions des magistrats de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes relatives à l’action municipale au cours de la période 1997-2003, une polémique sur la gestion du personnel a été relancée. Philippe Perrot, le Maire de la Ville de Saint-Gaudens, tient à apporter les précisions suivantes :
Les magistrats de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes, instance impartiale s’il en est, ont en effet indiqué que l’embauche massive de personnel entre 1997 et 2001 avait spectaculairement aggravé une situation financière « déjà tendue » (voir tableau ci-dessous). Cette progression de 27,18% des effectifs sur la période 1997-2001 correspond à une augmentation annuelle de la masse salariale de 2,4 millions €, et, en conséquence, il s’agit d’une aggravation annuelle des charges de fonctionnement pour la commune de Saint-Gaudens de 2,4 millions d’€uros (environ 16 millions de francs).
La politique de maîtrise budgétaire menée par l’équipe municipale actuelle a cependant porté ses fruits en permettant de dégager une capacité d’autofinancement s’élevant à 1,5 M€. Mais cette capacité aurait pu être de 4 M€ sans ces recrutements massifs. Très concrètement, cela aurait signifié un désendettement plus rapide de notre ville, et une politique d’investissement plus dynamique dont chaque saint-gaudinois aurait profité, y compris le personnel municipal.
Car le deuxième problème soulevé par le rapport de la Chambre Régionale des Comptes concerne l’absentéisme. On a, en effet, pu constater une progression des absences pour maladie multipliée par 4 entre 1999 et 2003.
Or, il faut savoir que, contrairement au privé, les absences pour maladie ne sont pas couvertes par la sécurité sociale, mais sont assumées directement par le contribuable saint-gaudinois en l’absence d’une assurance privé couvrant ce risque. Le coût d’une telle assurance, qui intègre le risque représenté par cet absentéisme élevé, conduirait inéluctablement l’équipe actuelle à augmenter les impôts locaux sous peine de se voir privée de sa seule marge de manœuvre d’autofinancement de 1,5 millions d’€uros. D’où les mesures prises dans l’immédiat par notre équipe afin de chercher à restreindre ces absentéismes.
Aujourd’hui, à la lumière de ces chiffres, nous ne pouvons que nous interroger sur les choix politiques de l’ancienne municipalité, et, en particulier, sur ces recrutements très importants à la veille du passage à l’intercommunalité.
BON ANNIVERSAIRE AU CENTRE DE SECOURS
Le 15/01/2007
Et le panneau indiquant la durée des travaux sur une parcelle toujours |
Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 14 décembre 2006
En ce mois de décembre, nous devrions souffler sa première bougie
BON ANNIVERSAIRE AU CENTRE DE SECOURS
Nous avions évoqué, dans notre édition du premier décembre 2005, l’immense déception de tous les habitants du Saint-Gaudinois qui attendaient avec impatience l’inauguration de leur tout nouveau Centre de Secours sur la ZAC des Landes. Un an plus tard, la parcelle qui doit accueillir cet équipement indispensable à la sécurité de tous nos concitoyens est encore libre d’une construction qui n’est toujours pas sortie de terre. Pire, hormis le panneau qui annonce l’objet de ces travaux, ainsi que le délai de réalisation initial de 18 mois, il n’y a toujours pas le moindre début d’un commencement de ceux-ci. Pourtant, le 10 mars 2004, le Président du Service Départemental d’Incendie et de Secours, Pierre Izard, promettait, lors de la présentation officielle de la maquette de ce Centre, un début de commencement fin 2004, et un achèvement pour la fin 2005. Aujourd’hui, 33 mois après ces déclarations publiques, pas la moindre fondation, ni la moindre exposition de maquette. Au grand dam des habitants et de leurs pompiers, toujours « prisonniers » d’un Centre de Secours totalement inadapté à leurs besoins de sécurité.
Jérôme HOTTA
"Le Petit Journal" chassé par le feu
Le 25/04/2007
Au 85, avenue François Mitterrand, c'est une société qui a disparu |
Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 14 décembre 2006
Saint-Gaudens : Un incendie a ravagé un collectif dans la nuit de vendredi à samedi avenue François Mitterrand
DES LOCATAIRES CHASSES PAR LE FEU
Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9, vers minuit, un violent incendie a ravagé un petit immeuble collectif au 85 bis avenue François Mitterrand. Bilan, quatre blessés légers, deux familles sans logement, un commerçant qui a perdu son fond de commerce, et une association qui va devoir retrouver un nouveau local. Sans compter « Le Petit Journal » qui devait s’y installer début janvier.
C’est une propriétaire choquée que nous avons eu au téléphone ce samedi. Son petit immeuble collectif qu’elle loue depuis plusieurs années est totalement détruit. Et, pire, il y a des blessés. Composé de deux locaux commerciaux au rez-de-chaussée, avec deux belles vitrines donnant sur l’avenue François Mitterrand, cet ensemble était quasi continuellement occupé. Au-dessus, deux appartements étaient loués à deux familles, et derrière, un entrepôt de 120 mètres carrés permettait à l’atelier éducatif « 2 roues » de Christian Gouazé d’entreposer ses 49 cm3, ainsi que du matériel pour réaliser l’entretien et les réparations de ses cyclomoteurs. C’est un véritable lieu de vie, de société, que les flammes ont balayé durant cette nuit du 8 au 9, et qu’une enquête judiciaire en cours tentera d’analyser.
Les familles, toutes saines et sauves, sont actuellement hébergées par des proches après une courte hospitalisation pour quatre d’entre elles. Elles ont tout perdu dans cette catastrophe. Tout comme le jeune commerçant installé depuis octobre et dont les efforts commençaient à porter ses fruits. Bien que peu touché par les flammes, le hangar servant à l’atelier éducatif « 2 roues » est désormais inaccessible, car la traversée par le porche d’entrée, fortement dégradé, rend celle-ci particulièrement dangereuse. Quant au « Petit Journal », qui devait s’installer dans ces locaux début janvier, vous le retrouverez très bientôt dans un autre lieu à Saint-Gaudens, qui vous sera bientôt communiqué. Dans tous les cas, nous nous associons aux difficultés de ces locataires, et propriétaires, à qui nous ne manquerons pas d’apporter notre soutien pour toutes recherches ou annonces leur permettant de faciliter leurs démarches.
Jérôme HOTTA
Josette SARRADET, candidate de gauche
Le 25/04/2007
Josette Sarradet : "A ce jour, nous avons entendu les accords". |
Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 07 décembre 2006
Législatives Haute-Garonne, 8ème circonscription : Le Parti Radical de Gauche en conférence de presse ce mercredi 29 novembre
PROPOS SIBYLLINS
AU PRG COMMINGES
Le Cercle Grand Comminges du Parti Radical de Gauche (PRG), animé par sa Présidente, la maire d’Aspet et Conseillère Régionale Josette Sarradet, a tenu une conférence de presse ce mercredi 29 novembre 2006 au restaurant « Le Commerce » à Saint-Gaudens. Accompagnée de nombreux élus locaux, elle a reçu le Président de la Fédération Départementale du PRG et maire de Blagnac, Bernard Keller.
Alors que la féminisation de la vie politique semble désormais acquise dans notre société, avec l’actuel parcours de Ségolène Royal pour le Parti Socialiste, et, plus prés de nous, dans le Comminges, avec la désignation de Françoise Boulet par l’UMP pour affronter le candidat socialiste Jean-Louis Idiart aux législatives de juin prochain, beaucoup d’entre nous guettait avec attention les déclarations de Josette Sarradet, la « manager » locale du PRG. D’autant que suite à la cantonale partielle de Barbazan en janvier 2005, un duel PRG/PS au deuxième tour avait vu s’affronter le Président de la Communauté de Communes du Haut-Comminges, le maire PRG de Martres-de-Rivière Michel Daltin, et le candidat du Parti Socialiste, Patrice Rival. Cette « surprise » de second tour avait d’ailleurs mobilisé tous les efforts du Conseil Général de la Haute-Garonne, puisque le Président Izard, en personne, était venu soutenir, à grand renfort de réunions cantonales, son poulain qui, d’ailleurs, en avait remporté cette élection.
Fort aujourd’hui dans le Comminges de deux présidents de Communauté de Communes, Michel Daltin cité plus haut, et Jean-Bernard Portet, maire de Roquefort-sur-Garonne et Président de la récente Communauté de Communes de Salies-du-Salat, ainsi que d’une Conseillère Régionale, le PRG apparaît de plus en plus comme une force politique locale de premier plan, avec laquelle il faudra compter, voire composer. Aussi, et en forme de conclusion, nous vous rapportons les propos « sibyllins » de Josette Sarradet, l’animatrice du groupe, suite à cette réunion : « A ce jour, nous nous en tenons au communiqué national du parti pour les présidentielles et les législatives » (ndlr : une plateforme commune PS/PRG), poursuivant, « A ce jour, nous avons entendu ces accords ». Une prochaine réunion de travail du « Cercle Grand Comminges » du PRG et d’ores et déjà programmée pour la fin du mois de janvier, avec, peut-être, un thème « musical » sur les accords… et désaccords.
Jérôme HOTTA
EDITORIAL POLITIQUE du jeudi 30 novembre 2006, cinquième partie
Le 25/04/2007
Un Agenda 21 Local pour le Développement Durable de Saint-Gaudens |
Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 30 novembre 2006
Comminges/Pyrénées Centrales / Ce sera le cœur des prochaines campagnes électorales à venir
L’ENJEU
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Développement Durable est une notion relativement récente dans notre société française, car son « exploitation » politique et médiatique n’a guère plus d’une dizaine d’années. Or, nous pouvons désormais l’affirmer, cette préoccupation de nos sociétés modernes sera au cœur de la campagne présidentielle, mais aussi des élections législatives qui suivront. Sans oublier les élections municipales, avec de nouvelles politiques d’aménagement de l’espace urbain développées sous ce quinquennat.
Dans sa définition proposée en 1987 par la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, le concept de Développement Durable se doit de « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Un bien vaste programme si l’on considère que celui-ci s’appuie sur la conjugaison de trois « piliers » fondamentaux qui sont le social, l’économique, et l’environnemental. Et, pour ce dernier point, ce n’est qu ‘au début des années 70 que l’environnement apparaît enfin comme un patrimoine mondial. En 1968, une poignée d’hommes fonde le « Club de Rome » dont l’objectif est d’appréhender l’évolution du monde dans sa globalité, et il est proposé une simulation informatique de l’exploitation des ressources naturelles jusqu’en 2100.
Il en découle en 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio, l’Agenda 21 (pour 21ème siècle), adopté par 173 pays, et constitué de 2500 recommandations relatives, entre autres, à la santé, au logement, à la pollution de l’air, de l’eau, mais aussi à l’agriculture et à la gestion des déchets. Et, en local, celui-ci est décliné par les communes françaises sous l’impulsion du Ministère de l’Ecologie, notamment au travers des Projets Territoriaux de Développement Durable. Par exemple, la Communauté de Communes du Haut-Comminges a finalisé son agenda 21 durant l’année 2005. Et la ville de Saint-Gaudens, pourrait, si elle le souhaitait, souscrire à un agenda 21 local pour son Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la ville (PADD), pour une meilleure gestion de la promotion immobilière locale, mais aussi pour appréhender la pollution industrielle (Tembec), voire s’orienter vers de nouvelles sources d’énergie ou une gestion rationnelle des déchets. Aujourd’hui, seulement 1% des communes françaises aurait contractualisé un agenda 21 local. Quant au Parc Naturel Régional du Comminges, encore à l’étude, il pourrait aussi être soutenu au plus haut niveau dans le cadre de ces Contrats Territoriaux.
Animé par l’ambition de traiter globalement, et durablement, les problématiques de l’homme dans son « économie », c’est-à-dire par une étude de son milieu urbain, rural, ou primitif, l’agenda 21 développe pêle-mêle des sujets aussi variés que le statut des femmes, la liberté de la presse, la lutte contre la corruption, l’accessibilité, ou s’attache à des principes tels ceux du « pollueur-payeur » ou de « l’éco-fiscalité ». Autant de thèmes qui ne demandent qu’à être étudiés dans le Comminges dont la physionomie est à la fois urbaine (Saint-Gaudens), rurale (avec de grandes surfaces agricoles), et « primitive » avec nos Pyrénées Centrales où nous réintroduisons les marmottes dans notre massif du Cagire, mais où nous détruisons les ours… Avec comme illustration de cette volonté, la citation de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »
Jérôme HOTTA
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L'intercommunalité c'est un peu comme l'air conditionné: c'est bien mais c'est trompeur. On a vite fait de chopper un rhume!
Le rhume de cerveau, celui qui fait gonfler la tête ?
Elle n'est pas fini, cette polémique...