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Saint-Gaudens, la Capitale du Comminges

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Saint-Gaudens, la Capitale du Comminges

EDITORIAL POLITIQUE du jeudi 23 novembre 2006, quatrième partie

Le 25/04/2007

Marie Curie a bouleversé, à jamais, les équilibres géostratégiques
Marie Curie a bouleversé, à jamais, les équilibres géostratégiques 

Article paru dans « le Petit Journal » du jeudi 23 novembre 2006

 

Pays de Comminges : Elles arrivent et bousculent les idées reçues

 

 

LES FEMMES

ET LA POLITIQUE

 

Les femmes représentent la moitié de l’humanité. Hormis quelques rares exceptions, elles sont (ou ont été) fréquemment confinées dans nombre de sociétés à des rôles subalternes. Socialement, elles ont des salaires inférieurs à ceux des hommes, et n’ont obtenu le droit de vote, et donc de participation à notre société, qu’au cours du siècle dernier. Avec les lois sur la parité, et, plus récemment avec l’arrivée tonitruante de Ségolène Royal dans la course à l’Elysée, la France et les français doivent l’admettre : les femmes arrivent, et bousculent les idées reçues…

 

Doit-on considérer qu’être une femme aujourd’hui, en politique, est un atout ou un handiap ?

 

 

Peut-on admettre, ou soutenir, sans courir le risque de paraître pour un obscur misogyne, que les femmes ne doivent leur présence dans les cercles du pouvoir (quel qu’ils soient) qu’à la préséance des hommes à leur égard, ou pour éviter à leur parti politique de payer des pénalités financières ? Il serait extrêmement réducteur, et dangereux, de croire, ou de feindre de croire, que les femmes auraient des capacités de gestionnaire, et de décisionnaire, inférieures à celles des hommes, au seul fait de la nature de leur sexe. Et ce serait oublié que notre histoire est aussi illustrée par des femmes dont l’engagement, le parcours politique, l’abnégation scientifique, resteront à jamais gravé dans notre mémoire collective : Geneviève Anthonioz-de Gaulle, résistante, déportée en camp de concentration, nièce du Général, et fondatrice de l’association ATD Quart-Monde, la sociologue Germaine Tillion, qui a dénoncé et expliqué « la clochardisation » des peuples colonisés, Marie Curie, qui a isolé le radium avec ses conséquences pour l’humanité… Mais il y a aussi des écrivains, Georges Sand pour ne citer qu’elle, des artistes lyriques, des actrices, des femmes d’affaires et même des… journalistes (Françoise Giroud) ; Bref, nous retrouvons des femmes dans toutes les strates de la société, dans les sphères les plus élevées, mais en proportions bien moindres que celles des hommes. Et il en va de même en politique.

  

Alors que Simone Veil a pu faire admettre, et imposer, le principe d’un avortement légal, et donc médical, lorsqu’elle fût ministre, nous remarquons que trop souvent les femmes sont obligées de se saisir du pouvoir afin tout simplement d’améliorer leurs conditions d’existence dans la société… Et, pour des raisons qui peut-être n’appartiennent qu’à la nature « sexuelle » des individus, elles sont ou ont été souvent déconsidérées, comme une entité minoritaire. La France, à ce sujet, s’est illustrée en ne leur donnant le droit de vote qu’en 1944 (De Gaulle), cinquante ans après la Nouvelle-Zélande (1893), et trente après la Norvège (1913). Et c’est en 1989 que la socialiste Catherine Trautmann est devenue la première femme Maire d’une ville de plus de 100 000 habitants (Strasbourg, qu’elle perdra ensuite face à une autre femme, Fabienne Keller UMP), et en 1991 que la controversée Edith Cresson (PS) deviendra la première femme Premier Ministre. A quand donc la première femme Présidente de la République, et, plus près de nous, la première femme Député(e) du Comminges ?

 

 

                                                                                                                        Jérôme HOTTA

 

La deuxième réaction, Philippe Perrot achète Le Petit Journal

Le 23/04/2007

Convention légale ou Corruption légale ? Philippe Perrot, le Décideur Corrupteur

Convention légale ou Corruption légale ?
Convention légale ou Corruption légale ? 

DEPARTEMENT

HAUTE-GARONNE

 

 CANTON

 SAINT-GAUDENS

  COMMUNE

  SAINT-GAUDENS

  N°115-2006

 

 

 

MAIRIE DE SAINT-GAUDENS

 

DECISION

 

CONTRAT AVEC LA SOCIETE « ARC EN CIEL » LE PETIT JOURNAL

 

 

Monsieur le Maire de la Ville de SAINT-GAUDENS,

 

Vu l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales donnant au Conseil Municipal la possibilité de lui déléguer pour la durée de son mandat certaines attributions de cette Assemblée,

 

Vu la délibération du Conseil Municipal n° 2001-59 du 13 avril 2001 prise en application de cet article,

 

Considérant que la Société SARL « Arc en Ciel » enseigne LE PETIT JOURNAL, 23 avenue du 11ème Régiment d’Infanterie – 82000 MONTAUBAN s’engage à assurer le support de presse écrite, la couverture des événements municipaux dont la Commune demandera qu’ils soient relatés dans le Petit Journal,

 

                                                                       DECIDE 

 

DE SIGNER avec M. Alain PAGA, Directeur de la Société SARL « Arc en Ciel » (enseigne Le Petit Journal), le contrat correspondant à la mission sus-indiquée, pour la somme forfaitaire de 10 000 euros TTC. Le contrat est conclu jusqu’au 30 novembre 2007.

 

 

Saint-Gaudens, le 17 novembre 2006

 

Le Maire,

 

 

P. PERROT

  

 

 SOUS-PREFECTURE DE SAINT-GAUDENS RECU LE 

 22 NOV. 2006

 

 Article 3 de la loi n°82.213

du 2 mars 1982

   

 

Françoise Boulet, la Candidate de la Rupture

Le 25/04/2007

Françoise Boulet va incarner la "rupture" pour l'UMP
Françoise Boulet va incarner la "rupture" pour l'UMP 

Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 16 novembre 2006 

  

 

Pays de Comminges/ Elections législatives 2007 : Elle est la première femme-candidate UMP élue par les militants

 

 

Françoise Boulet,

la candidate de la rupture.

 

 

Femme chef d’entreprise, issue d’une vieille famille radicale Saint-Gaudinoise (Le stade de rugby porte d’ailleurs le nom de son père, Jules Ribet), membre du RPR, puis de l’UMP, Françoise Boulet, après avoir réussi à se faire élire Déléguée par les militants UMP de sa Circonscription, a reçu l’investiture du Parti de Nicolas Sarkozy pour les prochaines échéances législatives. Non sans mal d’ailleurs, puisque suite à cette élection, elle a dû rendre son tablier d’adjointe au commerce pour cause « d’incompatibilité  politique » avec le maire de la ville de Saint-Gaudens, dont elle reste cependant l’élue. Nous avons recueilli ses déclarations :

 

 

« Depuis un an et demi, sous la présidence de Nicolas Sarkozy et la refonte de l’UMP, les élections internes sont obligatoires pour désigner les nouveaux élus. Et il y a une ratification par les instances départementales qui représentent tous les élus de la Circonscription ».

« Toutes les candidatures étaient légitimes, et chacun savait et avait accepté qu’il y ait un jour un choix démocratique. Ce choix s’est porté sur mon nom, et je l’assumerai avec courage et fierté. C’est le rôle positif et noble de notre société démocratique, et la grande nouveauté pour les élections 2007 ».

« Investis officiellement par le congrès national de ce jeudi 16 novembre, tous les candidats UMP aux élections législatives auront ainsi de longs mois devant eux pour faire campagne : Un marathon en terme sportif, bien utile dans notre Circonscription, la plus vaste de Haute-Garonne, et la moins peuplée… C’est un travail de terrain énorme ».

« Des investitures trop tardives avaient toujours handicapé les candidats de notre sensibilité. Et je voudrais d’ailleurs rendre hommage à chacun d’eux : Hugues-Vincent Barbe, Jean Aurin, Pierre Montastruc, Alain Rouleau, Bernard Battle, Josette Cazes et René Rettig ».

« Aujourd’hui, une équipe se met en place pour relever ce défi, et, avec les élus, les militants, et les membres de la société civile qui le souhaiteront, nous définirons nos axes de campagnes. Je souhaite aussi rencontrer le maximum de Commingeoises et de Commingeois pour écouter, et pour comprendre ».

 

« Ce qui m’importe, c’est d’imaginer l’avenir de notre territoire à quinze ans. C’était aussi ce qui conduisait ma réflexion et mon action lorsque j’étais adjointe ».

 

 

                                                                                    Propos recueillis par Jérôme HOTTA

 

EDITORIAL POLITIQUE du jeudi 09 novembre 2006, troisième partie

Le 25/04/2007

Jean-Raymond Lépinay s'est présenté à l'investiture pour le débat Françoise Boulet, la candidate UMP élue par les militants

Jean-Raymond Lépinay s'est présenté à l'investiture pour le débat
Jean-Raymond Lépinay s'est présenté à l'investiture pour le débat 

Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 09 novembre 2006

 

Pays de Comminges/Législatives 2007

 

DISSENSIONS  

DANS LES PARTIS

 

Après la brève description des jeux et des enjeux des politiques locales pour cette législative 2007, nous allons maintenant aborder la question des investitures dans les partis politiques, et, essentiellement, celles des deux principales forces locales : Le Parti Socialiste (PS), et l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP). Avec la présentation des candidats qui ont reçu l’investiture, et qui, vraisemblablement, s’affronteront en juin prochain.

 

Nous allons commencer par le Parti Socialiste. Tout d’abord, il nous faut vous apporter les précisions suivantes : Le Parti Socialiste, au niveau national, est pour la réintroduction de l’ours et la protection de la biodiversité. Au niveau parlementaire, c’est le Sénateur et Conseiller Général du Canton de Saint-Béat, Bertrand Auban, par ailleurs soutien officiel de Ségolène Royal (qui avait œuvré en son temps pour Luchon), qui représente et assume la position du parti de François Hollande. Et c’est aussi un soutien précieux pour la mise en place du Parc Naturel Régional. Mais c’est Jean-Louis Idiart, un proche de Laurent Fabius, qui, siégeant à l’Assemblée Nationale, a pris position contre la réintroduction de l’ours, aux côtés d’un autre socialiste, ariégeois, Augustin Bonrepaux. Deux parlementaires, et deux conceptions radicalement opposées du développement et de l’aménagement du territoire, en local, et en national. C’est peut-être l’une des raisons qui a justifié la présence de trois candidats à l’investiture PS : Joseph Lafuste, Maire, Conseiller Général et Président de la Communauté de Communes de Saint-Martory, Jean-Raymond Lépinay, Conseiller Municipal et Conseiller Général du Canton de Saint-Gaudens, et Jean-Louis Idiart, Conseiller Général du Canton de Salies-du-Salat, actuel Député, et Président de l’association Pays de Comminges. Et c’est lui qui a été désigné par les militants socialistes avec plus de 80 % des voix !

 

Concernant l’UMP, qui existe maintenant depuis les dernières élections présidentielles, les choses ne sont pas plus claires : L’Union pour une Majorité Présidentielle, bâtie en toute hâte par un Philippe Douste-Blazy s’imaginant premier ministrable au lendemain de l’élection de Jacques Chirac, avait accordé une investiture, de fait, à une adjointe Saint-Gaudinoise, Josette Cazes. Mais, bénéficiant du soutien actif de la plupart des militants commingeois, c’est René Rettig qui gagnait la primaire UMP, sans parvenir toutefois à bousculer le P.S. Devenant l’Union pour un Mouvement Populaire, l’UMP a modifié son règlement intérieur, en élisant ses délégués au suffrage universel. Après une période trouble durant laquelle R. Rettig a été élu Président par les militants, et P. Perrot,  nommé Président par Toulouse car jugé localement pas à la hauteur*, la situation s’est éclaircie récemment avec l’élection de Françoise Boulet comme déléguée, et de R. Rettig comme Président. Or, contre toute attente, les instances toulousaines et nationales ont fait le choix d’investir l’élue Saint-Gaudinoise, peu connue du grand public, en lieu et place du Maire de Luchon, dont le parcours politique depuis 1995, a pourtant imprimé sa marque dans notre terre commingeoise.

 

                                                                                                                        Jérôme HOTTA

* Voici la deuxième "petite" phrase qui a causé une grosse "fâcherie" entre le maire de Saint-Gaudens et votre serviteur...

 

 

EDITORIAL POLITIQUE du jeudi 02 novembre 2006, deuxième partie

Le 25/04/2007

René Rettig est pour la réintroduction de l'Ours Alors que Jean-Louis Idiart est contre...

René Rettig est pour la réintroduction de l'Ours
René Rettig est pour la réintroduction de l'Ours 

Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 02 novembre 2006

 

Pays de Comminges : Elections Législatives 2007

 

2002-2007,

LES PETITS ET GRANDS

DESSEINS

S’AFFICHENT

 

Lors de la première partie, 1981-2002, l’occasion nous a été donnée de restituer les enjeux électoraux actuels dans leur « Histoire immédiate », et dans leur emprise sociologique locale, à savoir une omniprésence socialiste. 2002-2007 est l’introduction à la présentation de l’actualité la plus récente, à laquelle des femmes et des hommes de cette terre, le Comminges, ont participé activement, parfois avec des positions très contestées.

 

"Nous nous devons d’abord d’apporter quelques précisions sur l’article précédent, car une erreur de typographie a laissé entendre que Lionel Jospin aurait été élu Député en 1993, alors qu’il a perdu son siège. C’est à l’Assemblée Départementale, et comme Conseiller Général, que Jean-Louis Idiart a siégé dès 1992 aux côtés de Lionel Jospin. De plus, pour la petite histoire, le Comminges a eu deux députés de 1986 à 1988 : Pierre Ortet pour le Parti Socialiste, et Pierre Montastruc pour l’UDF (élu à la proportionnelle)."

 

2002 aura été pour le Comminges l’occasion de rappeler à l’ordre certaines instances politiques régionales, voire nationales : En effet, la primaire à droite entre René Rettig (non investi) et Josette Cazes (investie UMP), a traduit une forte volonté des acteurs locaux d’être entendus des décideurs. Et c’est par l’adhésion des militants aux idées véhiculées par René Rettig, que la différence du premier tour fût significative : En France, seuls trois candidats n’ayant pas l’investiture UMP ont gagné leur primaire, et un seul a remporté son élection : Françoise de Panafieu  à Paris (contre Bernard Pons).

 

Or, depuis 2002, et le changement de gouvernement, les candidats potentiels, à droite, peuvent aujourd’hui revendiquer un bilan en phase, ou en distorsion, avec une Assemblée dont ils se réclament. Ainsi nous avons pu assister à la position de Philippe Perrot contre le barrage de Charlas, alors que le maire de Luchon s’engageait dans la campagne de réintroduction de l’ours brun dans les Pyrénées Centrales. Le Parti Socialiste, sur ces deux sujets, est contre le barrage de Charlas, et contre la réintroduction de l’Ours brun, Jean-Louis Idiart prenant fait et cause pour les « anti-ours », se présentant même publiquement comme « le Député des ânes et des imbéciles ». Des trois priorités quinquennales du Président de la République (la sécurité routière, le cancer et le handicap), seule Saint-Gaudens s’est démarquée en 2005 sur ce dernier point avec la signature d’une Charte, mais la ville doit faire face à une forte contestation qui met l’accent sur des comportements locaux graves, car discriminatoires.

 

Nous le voyons, cette campagne sera l’occasion de mettre en avant des lignes de fracture locale qui dépassent les clivages politiques : L’accessibilité, l’eau (Charlas), l’ours, le Parc Naturel Régional, la gestion des déchets, mais aussi le thermalisme, l’emploi industriel et le tout nouveau « Pôle de compétitivité » pour le Tourisme : Cette législative 2007, avant d’être l’élection de la ou du député(e) d’un parti politique, sera certainement l’occasion déterminante d’élire un « animateur » local, de proximité, pour tout un territoire : Le Comminges.

 

A suivre : Dissensions dans les partis…

                                                                                                            Jérôme HOTTA

 

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