Saint-Gaudens, la Capitale du Comminges
OU EST PASSEE LA MAQUETTE DU SDIS ?
Le 15/01/2007
Pierre Izard : "J'apporterai un rectificatif" |
Article paru dans "Le Petit Journal" du jeudi 1er décembre 2005
Saint-Gaudens / Polémique autour de la nouvelle caserne du SDIS
MAIS OU EST PASSEE LA MAQUETTE DU SDIS ?
Lors de sa venue le 6 octobre dernier pour l’inauguration du nouveau Gymnase de la Gare détruit par un incendie criminel une nuit de septembre 2001, le Président du Conseil Général, Mr. Pierre IZARD, a violemment et publiquement pris à partie un « Agent de la collectivité », selon ses propres termes…
« Il est inadmissible qu’un Agent de la Collectivité soumis au devoir de réserve s’exprime sur ce sujet… », s’emportait-il violemment devant un auditoire médusé qui ne pensait pas assister à un « règlement de compte » dans les règles de l’art, c’est-à-dire celui qui consiste à tirer publiquement depuis un piédestal sur un homme désarmé. « J’apporterai un rectificatif », concluait-il alors.
Depuis cette date, aucun rectificatif ou supplément d’information n’ayant été apporté pour une meilleure compréhension des faits, nous faisons donc un petit retour en arrière sur cette affaire pour le moins complexe.
Depuis de nombreuses années, l’actuel Centre de Secours du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours qui dépend directement du Conseil Général, et dont le Président n’est autre que le Président) est logé en plein cœur du centre ville, sous le gymnase Comélas, et n’est géographiquement plus approprié pour assurer le meilleur service qui soit, ses accès étant restreints, voire dangereux. Aussi était-il entendu que le nouveau Centre de Secours verrait le jour sur la ZAC des Landes, à l’entrée de Saint-Gaudens, à proximité du rond-point qui dessert à la fois l’entrée de la ville, l’autoroute et la déviation Sud, ce qui est cohérent pour intervenir correctement sur l’ensemble du Canton.
Le 10 mars 2004, alors que la campagne électorale cantonale et régionale bat son plein dans le comminges, et plus particulièrement dans le Saint-Gaudinois, il nous est présentée la maquette du nouveau Centre de Secours au siège de la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois sise à l’époque à la mairie d’Estancarbon, en présence du Président-Président (du Conseil Général et du SDIS). On nous annonce à l’époque le début des travaux à la fin de l’année 2004.
Or, la campagne est passée, et quelques mises en examen plus tard, la première pierre du SDIS Saint-Gaudens sur la ZAC des Landes n’est toujours pas posée. Aujourd’hui, nous ne savons pas où est passée la maquette de ce qui était censé rationaliser et optimiser l’offre de ce Service Départemental de première nécessité pour cette année 2005, et les pompiers sont toujours bloqués, prisonniers de leur vieille caserne dans le cœur du centre-ville.
Jérôme HOTTA
SAINT-GAUDENS, 1 minute, 24 secondes, prolongations comprises
Le 14/01/2007
Le Petit Commingois du dimanche 02 mai 1999 |
Article paru dans "Le Petit Commingeois" du dimanche 02 mai 1999
Saint-Gaudens, Conseil Municipal du 20 avril 1999
1 MINUTE, 24 SECONDES, PROLONGATIONS COMPRISES...
Les Conseils Municipaux sont, par nature, des exemples du fonctionnement d’une démocratie. Aussi, voici le compte-rendu de la séance du 20 avril 1999 du Conseil Municipal de Saint-Gaudens, conseil « exemplaire », et ce, à plus d’un titre.
24 sujets étaient à l’ordre du jour, dans trois rubriques différentes : Finances et Développement (18 sujets), Urbanismes et Environnement (5 sujets), et le Personnel (un seul sujet). Ce Conseil a débuté à 20h40, et s’est achevé à… 21h15. Ce qui fait qu’en 35 minutes, ont été traités les 24 sujets et les questions diverses : cela fait exactement 1 minute et 24 secondes afin que chaque sujet soit exposé, débattu, et mis en délibéré.
Autant vous dire que le grand pragmatisme de nos élus socialistes les a servis d’une façon remarquable, afin de gagner cette course contre la montre : il est des pièces de théâtre qui sont certes un peu longues, mais heureusement bien mieux jouées que celle qui s’est déroulée dans la salle du Conseil Municipal ce mardi soir : Saint-Gaudens n’est hélas pas Athènes !
Alors, passons sur l’autosatisfaction permanente de M. J.R. Lépinay, sur ses réaffectations de budgets, autosatisfaction qui ne doit pas l’empêcher, par courtoisie, d’exposer les sujets sur un rythme qui nous permette, à nous, citoyens électeurs, de comprendre ses tours de passe-passe financiers. A moins qu’il désire, dans ce spectacle, apparaître comme le magicien de Saint-Gaudens, à savoir celui qui tire de son grand chapeau un développement économique durable de la Ville et de son Canton, développement auquel, pour conserver tout le prestige du tour, il s’attache à masquer les artifices.
Par contre, il est scandaleux que Monsieur le Maire ne respecte pas les règles de la République en refusant de quitter la séance pendant les délibérations du Compte Administratif, et il est inacceptable qu’il demande l’assentiment de son Conseil Municipal pour pouvoir déroger à la règle. Mais on reconnaît ici les réminiscences d’un Mitterrandisme bafouant ouvertement les règles établies : N’oublions pas, Messieurs les élus, que l’exemple vient toujours d’en haut.
Tout aussi inacceptable est le manquement de 16 élus sur les 33 que compte notre Commune, et, c’est tout simplement une caricature de Conseil Municipal qui s’est offerte à nos yeux (16 élus de la majorité, un seul de l’opposition !!!). Le père Ubu trouverait dans cet exercice de la Démocratie une bien meilleure façon que la sienne de faire passer bien des « sujets » à la « trappe ».
Enfin, il est regrettable que le joyeux désordre régnant dans la salle nous ait empêchés d’écouter attentivement les sujets exposés par Monsieur Lacroix, tout comme il est regrettable que l’opposition n’ait pas manifesté une seule réprobation contre la gestion et le comportement des socialistes.
Pour en revenir à l’ordre du jour, tous les soldes des budgets sont positifs par « réaffectation », à savoir ceux de l’Assainissement, des Bâtiments Productifs de Revenus, de l’Abattoir et des Pompes Funèbres. Nous ne pouvons qu’en féliciter Monsieur J.R. Lépinay et sa méthode « réaffectatoire ». Deux points demeurent cependant inquiétants : Le premier concerne un avenant pour des travaux d’électricité à la Résidence, travaux non initialement prévus, et d’un montant global de 68 000 francs TTC. Le second est plus grave, car il concerne la Vie Associative Saint-Gaudinoise. Il apparaît que certaines associations n’ont pas fait leur demande de subventions pour l’exercice 1999 auprès de la Municipalité, demande dont le délai de rigueur s’arrêtait au 31 mars 1999. Ce n’est certainement pas le TACC qui va se manifester, puisque cette association talentueuse a malheureusement, ainsi que ses subventions, été réquisitionnée par M. Saunier-Borell. A ce propos, Monsieur le Maire a insisté sur le fait que l’argent public versé aux associations devait désormais être mieux géré, conformément aux directives récentes de la Cour Régionales des Comptes. C’est pour cela que la Commune ne versera sa contribution pour ce qui est événementiel, qu’après la réussite de l’événement créé. Monsieur le Maire n’oublie certainement pas la catastrophique expérience de « La Saint-Gaudingue », et il semble désirer que toutes les initiatives utilisant de l’argent public se réalisent désormais dans la clarté. Espérons que son Chargé de Mission à la Culture Saint-Gaudinoise comprenne le message…
Enfin, nous félicitons la trentaine d’employés municipaux qui ont bénéficié d’une réaffectation dans leur service, et donc ont été promus.
A 21h15, Monsieur le Maire a clôturé la séance, et invitait ses Conseillers à aller consommer dans un café ou à suivre la suite du match diffusé ce soir-là (probablement responsable de cet absentéisme aigu). Nous vous laissons tirer vous-même, chers citoyens lecteurs, les enseignements de cet exemple de Démocratie tel qu’il nous est apparu dans ce Conseil Municipal Saint-Gaudinois du 20 avril 1999.
Jérôme HOTTA
NOTE : « Nous invitons nous aussi, comme M. Ortet, tous les Saint-Gaudinois à se pencher sur la modification du P.O.S. (Plan d’Occupation des Sols) de façon à suivre attentivement ce projet et à participer aux concertations et aux conférences qui se dérouleront du 31 mai au 18 juin 1999 ».
Lire les commentaires textes
Mais pourquoi n'y a t'il toujours pas à ce jour d'informations officielles pour expliquer ce retard ?
Ca fait des années que l'on entend parler de ce centre de secours et on ne voit pas le moindre début de commencement de travaux sur le site réservé sur la ZAC des Landes !!!
Il ne l'a toujours pas apporté son rectificatif le Pierre Izard. Il a peut-être une crampe au poignet, et il n'arrive pas à l'écrire.